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GÉRARD


GÉRARD (Étienne-Maurice). Maréchal de France (Damvillers, Meuse 1773 – Paris 1852). Volontaire dans les armées républicaines, il se distingua lors des campagnes de l’Empire. Il fut blessé à Austerlitz (2 décembre 1805, en Moravie). Il participa à la bataille de Wagram (5 et 6 juillet 1809, au nord-est de Vienne : victoire de Napoléon Ier sur les Autrichiens). Il fut de la campagne de Russie, notamment aux batailles de :

  • Valoutina (19 août 1812, sur la route de Smolensk à Moscou) : victoire de Ney sur les Russes du général-major Touczkoff III et de Barclay de Tolly ; Gérard remplaça, sur le champ de bataille, le général Étienne Gudin de La Sablonnière, frappé par un boulet ;
  • Borodino (7 septembre 1812, sur la Moskova) : victoire de Davout, Murat, Ney et Poniatowski sur les Russes de Koutouzov ;
  • Bérézina (27 au 29 novembre 1812) : passage tragique de la Grande armée en retraite.

Lors de la campagne d’Allemagne, il fut présent aux batailles suivantes :

  • Lützen (2 mai 1813, en Saxe) : victoire de Napoléon sur les Russes et sur les Prussiens ;
  • Bautzen (20 et 21 mai 1813, en Saxe) : victoire de Napoléon sur les Prussiens et les Russes commandés par Wittgenstein et Blücher ;
  • Leipzig (16 au 19 octobre 1813, en Saxe) : victoire des Alliés (Autrichiens, Prussiens, Russes et Suédois) commandés par Schwarzenberg ; Gérard fut blessé dans la bataille.

Lors de la campagne de France, il participa aux batailles de :

  • La Rothière (1er février 1814, près de Brienne) : combat entre Napoléon et les Alliés (Prussiens de Blücher, Russes de Sacken et Autrichiens de Schwarzenberg) ;
  • Montereau-Fault-Yonne (18 février 1814, en Seine-et-Marne) : victoire de Napoléon sur Schwarzenberg.

Il contribua puissamment à la victoire de Napoléon à Ligny, le 16 juin 1815, l’avant-veille de Waterloo, et fut grièvement blessé. Obligé de s’exiler lors de la seconde Restauration, il revint en France en 1817, fut député de Paris entre 1822 et 1827. Il participa aux journées révolutionnaires de juillet 1830. Fait maréchal et nommé ministre de la Guerre par le roi Louis-Philippe Ier en 1830, il prit part en 1831 à la campagne des Dix-Jours et, en 1832, à l’expédition de Belgique. Pair de France en 1833, il fut rappelé dans ses fonctions de ministre et nommé président du Conseil en 1834.

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