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ALÉSIA


ALÉSIA
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ALÉSIA. Ancienne place forte de la Gaule que les historiens s’accordent généralement à situer à Alise-Sainte-Reine, sur le mont Auxois, dans le département français de la Côte-d’Or. Victoire de Jules César et du chevalier Titus Labienus sur une armée gauloise de 240 000 fantassins et 8 000 cavaliers, commandée par Commius l’Atrébate(*), les Éduens Éporédorix et Virdumar et l’Arvenne Vergasillaun, venue au secours de Vercingétorix et de ses 80 000 hommes enfermés dans Alésia en 52 av. J.-C. César disposait de dix légions, d’une cavalerie estimée, par Appien d’Alexandrie, à 10 000 hommes et de troupes auxiliaires, soit au total de 80 000 hommes. Commius, à la tête de 180 000 hommes, se distingua par son inaction et ne tenta rien pour faire diversion. Vercingétorix dut se rendre ; captif à Rome, il fut exécuté sept ans plus tard. Ses soldats furent vendus comme esclaves. La chute d’Alésia entraîna la soumission des Arvennes et des Éduens et marqua en fait la fin de la conquête de la Gaule par les Romains.

(*) Atrébates : peuple de la Gaule Belgique établi en Artois. Leur capitale était Nemetacum (ou Nemetocenna), aujourd’hui Arras.

Bibliographie :

  • Michel Reddé, Alésia : L'Archéologie face à l'imaginaire, Éd. Errance, 2003 ;
  • Serge Lewuillon, Vercingétorix ou le mirage d'Alésia, Éditions Complexes, 1999 ;
  • Jérôme Carcopino, Alésia et les ruses de César, Flammarion, 1992 ;
  • Claude Merle, Dictionnaire des grandes batailles du monde européen, Paris, Pygmalion, 2009.

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Vercingétorix : La victoire d'une défaite
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