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BAILLY DE MONTHYON


BAILLY DE MONTHYON (François-Gédéon, comte). Général français (Saint-Denis, île Bourbon, aujourd’hui île de La Réunion 1776 – Paris 1850). Il fut sous-lieutenant en 1793 et servit successivement aux armées de la Moselle, du Nord, des Pyrénées-Orientales, de l’Ouest, de Sambre-et-Meuse et d’Italie. Devenu chef d’escadron dans un régiment de chasseurs à cheval, il fut attaché, après la bataille de Marengo (14 juin 1800, au Piémont, près d’Alessandria : victoire de Bonaparte sur les Autrichiens), à l’état-major du maréchal Louis-Alexandre Berthier. Il reçut le grade de colonel à la bataille d’Austerlitz (2 décembre 1805, en Moravie, près de Brno). Après avoir rempli, un temps, des missions diplomatiques, il fut gouverneur de Tilsitt en 1807 et nommé général de brigade en 1808 ; il se distingua aux trois grandes batailles suivantes :

  • Eckmühl (22 avril 1809, en Bavière, au sud de Ratisbonne : victoire de Napoléon Ier sur l’archiduc d’Autriche Charles de Habsbourg) ;
  • Essling (21 et 22 mai 1809, près de Vienne : demi-victoire de Napoléon sur Charles de Habsbourg) ;
  • Wagram (5 et 6 juillet 1809, au nord-est de Vienne : victoire de Napoléon sur les Autrichiens).

Fait comte de l’Empire, il participa à la campagne de Russie et se distingua notamment aux batailles de :

  • Smolensk (17 et 18 août 1812 : victoire de Napoléon sur Bagration et Barclay de Tolly) ;
  • Borodino (7 septembre 1812, sur la Moskova : victoire de Napoléon sur Koutouzov) ;
  • Maly-Iaroslavetz (24 octobre 1812 : victoire du prince Eugène de Beauharnais sur Koutouzov) ;
  • Bérézina (passage de cet affluent du Dniepr par la Grande armée, du 27 au 29 novembre 1812, par un froid de vingt-six degrés au-dessous de zéro).

Général de division en décembre 1812, il combattit à :

  • Lützen (2 mai 1813, en Saxe, au sud-ouest de Leipzig : victoire de Napoléon sur les Russes du prince de Sayn-Wittgenstein) ;
  • Bautzen (20 et 21 mai 1813, en Haute-Lusace : victoire de Napoléon sur les Prussiens et les Russes).

Il fit la campagne de France en 1814. Fait chevalier de Saint-Louis à la 1ère Restauration, il se rallia à l’Empereur aux Cent-Jours et fut blessé à Waterloo, le 18 juin 1815. Louis-Philippe Ier le fit pair de France. La IIe République le mit à la retraite.

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