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BAUTZEN


BAUTZEN. Ville de Saxe, sur la rive droite de la Sprée, en Haute-Lusace. Victoire de Napoléon Ier sur les Prussiens et les Russes commandés par le prince de Sayn-Wittgenstein et Blücher, en présence du tsar Alexandre Ier Pavlovitch, les 20 et 21 mai 1813. Le maréchal Oudinot, duc de Reggio, et le comte Lefebvre-Desnouettes, général commandant les chasseurs de la Garde impériale, se distinguèrent dans cette bataille où fut mortellement blessé, atteint d’un boulet de canon, le général Duroc, duc de Frioul, Grand maréchal du Palais de Napoléon Ier. Participèrent aussi à cette bataille :

  • le général de brigade Decouz, futur général de division ;
  • le général de brigade Tindal, futur lieutenant général ;
  • Auguste-Jean-Baptiste Duchand de Sancey, futur général d’artillerie ;
  • le général de division Dumoustier ;
  • le général Jamin, futur lieutenant général ;
  • le général de division Ledru des Essarts ;
  • le maréchal Viesse de Marmont, duc de Raguse ;
  • le maréchal Ney, duc d’Elchingen et prince de la Moskova ;
  • le général d’artillerie Pernety ;
  • le maréchal Soult ;
  • le lieutenant de vaisseau Grivel, futur vice-amiral, futur pair de France et futur baron ;
  • l’ingénieur maritime Pierre-Amédée Zédé, lieutenant au 2e bataillon d’ouvriers de marine ;
  • le général Jomini ;
  • le général de brigade Bauduin ;
  • le général de division François-Étienne Kellermann, fils du vainqueur de Valmy ;
  • les généraux Dulauloy, Barrois et Drouot ;
  • le général de brigade Berthezène ;
  • le général Tardif de Pommeroux de Bordesoulle, futur pair de France ;
  • le comte Étienne-Maurice Gérard, futur maréchal, futur ministre de la Guerre, qui commandait une division ;
  • le maréchal Macdonald, duc de Tarente ;
  • le général Law, marquis de Lauriston, futur maréchal et futur pair de France ;
  • le général Bertrand, futur Grand maréchal du Palais ;
  • le général de division Bruyères, comte de l’Empire ;
  • le baron Cambacérès, général de brigade ;
  • le général de division Bonet, comte de l’Empire, futur pair de France ;
  • le général de brigade Louis-Jacques de Coehorn ;
  • le général de division Charbonnel ;
  • le général de brigade Pierre-David Colbert, baron de l’Empire, futur général de division ;
  • le général de brigade Brun de Villeret, futur général de division ;
  • le général Jean-Dominique Compans ;
  • le général de division Joseph-Jean-Baptiste Albert ;
  • Charles-François Bouteiller, futur général de division ;
  • Michel Combes, futur colonel ;
  • le général de division Charpentier ;
  • le général de division Bailly de Monthyon.

Sir Hudson Lowe, le futur geôlier de Napoléon à Sainte-Hélène, assista à la bataille et put voir pour la première fois, de loin, son futur prisonnier. L’armée alliée était forte d’environ 160 000 hommes. L’armée française comptait environ 150 000 hommes. Les Alliés perdirent environ 18 000 hommes, tués ou blessés. Les Français perdirent environ 12 000 hommes ; ils firent 3 000 prisonniers.

Bibliographie :

  • Commandant Paul Foucart, Bautzen, une bataille de deux jours, 20-21 mai 1813, Paris, Berger-Levrault, 1897 ;
  • Peter Hofschroer, Lutzen and Bautzen : The Turning Point, Osprey Military, 2001 ;
  • Comte de Las Cases, Le Mémorial de Sainte-Hélène, Paris, Gallimard, 1999 ;
  • Claude Merle, Dictionnaire des grandes batailles du monde européen, Paris, Pygmalion, 2009.
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