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PYRAMIDES


PYRAMIDES. La bataille des Pyramides, qui vit la victoire de Bonaparte sur les Mameluks de Murad Bey le 23 juillet 1798, se déroula à Embabeh (ou Imbaba), faubourg du Caire, sur la rive gauche du Nil, en face de Boulaq, près des pyramides de Giseh. Le général Dominique Dupuy se distingua dans la bataille à la tête de sa légendaire 32e demi-brigade. Le général Charles-François-Joseph Dugua commandait la division de Kléber qui avait été blessé. Louis-Charles-Antoine des Aix, chevalier de Veygoux, dit Desaix, et Honoré Vial commandaient chacun deux divisions. Le général Antoine-Guillaume Rampon, futur comte de l’Empire et futur pair de France, commandait les grenadiers. Le général Jean Lannes, futur maréchal et futur duc de Montebello, participa à la bataille. Le futur maréchal et futur duc de Raguse Auguste-Louis-Frédéric Viesse de Marmont s’y couvrit de gloire. Avant de livrer la bataille, Bonaparte harangua ses soldats en ces termes : “Soldats ! Vous êtes venus dans ces contrées pour les arracher à la barbarie, porter la civilisation dans l’Orient, et soustraire cette belle partie du monde au joug de l’Angleterre. Nous allons combattre. Songez que du haut de ces monuments quarante siècles vous contemplent.” Participèrent également à cette bataille :

  • le général de division Louis-Alexandre Berthier, futur ministre de la Guerre ;
  • les généraux de brigade Joachim Murat, futur roi d’Italie, Jean-Urbain Fugière et Auguste-Daniel Belliard ;
  • le général du génie Jean-Louis-Ebnezer, comte Reynier ;
  • le chef de bataillon d’artillerie Géraud-Christophe-Michel du Roc, dit Duroc, futur grand maréchal du Palais ;
  • le chef de bataillon Darmagnac, futur général de division ;
  • le futur général de division Joseph-Claude-Jules-Marie Charbonnel, qui fut promu chef de bataillon sur le champ de bataille ;
  • le futur général de division Charles-Nicolas d’Anthouard de Vraincourt qui fut fait chef de bataillon à l’issue de la bataille ;
  • le futur général de division Louis-Victorin de Cassagne ;
  • le général de brigade François-Étienne de Damas, futur général de division ;
  • le baron François-Beaudin Berge, futur lieutenant général ;
  • le capitaine Louis-Léger Boyeldieu, futur général de division ;
  • le capitaine Jean-Baptiste Jeanin, futur lieutenant général ;
  • Pierre Decouz, futur général de division, qui fut fait capitaine sur le champ de bataille ;
  • Jacques-Zacharie Destaing, futur général de division, qui fut nommé général de brigade sur le champ de bataille ;
  • les futurs généraux de brigade Jean-Baptiste-Théodore Curto, Antoine-Simon Durrieu, Mathieu Lacroix et Gaspard Éberlé.

Murad Bey disposait de 10 000 cavaliers. Il en perdit 3 000 et abandonna quarante pièces d’artillerie. Il fut lui-même blessé à la joue d’un coup de sabre. Les Français n’eurent que quarante hommes tués et 120 blessés.

Iconographie :

  • Bonaparte à la bataille des Pyramides, tableau d'Antoine-Jean Gros, 1810 (musée national du château de Versailles) ;
  • Bataille des Pyramides. 21 juillet 1798, tableau de Louis-François Lejeune (musée national du château de Versailles).

Bibliographie :

  • Heinrich von Sybel, Histoire de l'Europe pendant la Révolution française, Paris, F. Alcan, 1869-1888, tome V ;
  • Claude Merle, Dictionnaire des grandes batailles du monde européen, Pygmalion, 2009.
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