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ARCOLE


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ARCOLE. Ville d’Italie, en Vénétie (province de Vérone), sur l’Alpone, petit affluent de l’Adige. Victoire de Bonaparte et du général de division Augereau sur les Autrichiens du baron d’Alvinzy, les 15, 16 et 17 novembre 1796, pendant la campagne d’Italie. Étienne André, le tambour d’Arcole, s’y distingua de la manière suivante : il traversa la rivière à la nage et, parvenu sur l’autre rive, battit la charge, de sorte que les Autrichiens, se croyant pris entre deux feux, livrèrent aux Français l’accès du pont. Bonaparte paya bravement de sa personne pour enlever le pont d’Arcole. Le général de brigade Brune s’illustra dans la bataille. S’y distinguèrent également :

  • le capitaine Dauture, futur général de brigade, qui fut blessé ;
  • le chef de bataillon Dutaillis, futur général de division ;
  • le futur général d’artillerie Pernety ;
  • le général de division Masséna ;
  • le général Guieu ;
  • le général de brigade Lannes, qui fut blessé par deux coups de feu ;
  • le général de brigade Vial ;
  • le capitaine Popon de Maucune, qui fut fait chef de bataillon après la bataille ;
  • l’officier d’artillerie Jean-Baptiste de Muiron, aide de camp de Bonaparte, qui fut tué d’une balle en le couvrant de son corps ;
  • le sergent Marie-Jeanne Schellinck, femme militaire belge au service de la France ;
  • Martin Vignolle, futur général de division, qui fut blessé ;
  • le général Robert qui, en poursuivant l’ennemi jusqu’à la tête du pont d’Arcole, fut atteint de plusieurs coups de feu et devait mourir deux mois après de ses blessures ;
  • Auguste-Daniel Belliard, qui fut blessé et nommé général de brigade sur le champ de bataille ;
  • le capitaine Domingue, dit Hercule, futur chef d’escadron, qui eut un sabre d’honneur ;
  • le capitaine Elliot, aide de camp de Bonaparte, qui fut tué ;
  • Antoine-Marie Chamans, futur comte de La Valette, qui fut fait capitaine sur le champ de bataille ;
  • le général de brigade Gardanne, qui fut blessé ;
  • le futur général de brigade Thomières ;
  • le lieutenant Bony, futur général de brigade, qui fut nommé capitaine après la bataille ;
  • Sébastiani de La Porta, futur maréchal et futur ministre.

L’armée française n’avait que 13 000 hommes. Elle en perdit 4 500. Les Autrichiens, au nombre de 30 000, eurent 4 000 hommes tués, 4 000 blessés, près de 6 000 prisonniers dont cinquante-sept officiers. Ils perdirent quatre drapeaux et dix-huit canons.

Iconographie :

  • Bonaparte au pont d'Arcole, tableau du baron Antoine-Jean Gros, 1797 (musée national du château de Versailles, esquisse au musée du Louvre)
  • Le Général Augereau au pont d'Arcole. 15 novembre 1796, tableau de Charles Thévenin, 1798 (musée national du château de Versailles)
  • La Bataille d'Arcole. 17 novembre 1796, dessin attribué à Carle Vernet (musée national du château de Versailles)

Bibliographie :

  • Jean-Luc Gourdin, L'ange gardien de Bonaparte : le colonel Muiron, 1774-1796, Paris, Pygmalion, 1996 ;
  • "La campagne d'Italie. Vers la paix de Campformio", article de Jacques-Olivier Boudon et Jacques Garnier dans Napoléon Ier, n° 26, mai-juin 2004 ;
  • Comte de Las Cases, Le Mémorial de Sainte-Hélène, Paris, Gallimard, 1999 ;
  • Claude Merle, Dictionnaire des grandes batailles du monde européen, Paris, Pygmalion, 2009.
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