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MARTIN DES PALLIÈRES


MARTIN DES PALLIÈRES (Charles-Gabriel-Félicité). Général français (Courbevoie, Hauts-de-Seine 1823 – Palaiseau, Essonne 1876). Issu de l’école militaire de Saint-Cyr, sous-lieutenant dans l’infanterie de marine en 1843, lieutenant en 1847, capitaine en 1852, il participa à la guerre de Crimée et fut blessé à la bataille du Mamelon Vert, le 7 juin 1855 (victoire du général Pélissier sur les Russes, pendant le siège de Sébastopol). Lieutenant-colonel en 1860, il participa à l’expédition de Cochinchine et fut fait colonel en 1864. Général de brigade en 1868, il combattit lors de la guerre franco-allemande de 1870 et fut gravement blessé à la bataille de Bazeilles (1er septembre 1870, dans les Ardennes, près de Sedan) : violent combat entre Français et Bavarois, illustré par l’épisode glorieux de la « maison des dernières cartouches » (Maison du village de Bazeilles où des éléments du 12e corps français résistèrent jusqu’à l’épuisement de leurs munitions contre le 1er corps bavarois). Au commandement d’une division de l’armée de la Loire, il participa aux batailles de Coulmiers (9 novembre 1870, dans le Loiret : victoire du général Aurelle de Paladines sur les Bavarois) et d’Orléans (3 et 4 décembre 1870 : victoire des Prussiens, commandés par le prince Frédéric-Charles, sur Aurelle de Paladines). Accusé de négligence, il perdit son commandement et resta en disponibilité jusqu’à la fin du conflit. Il fut député de la Gironde.

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