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HOCHE


HOCHE (Louis-Lazare). Général français (Versailles, Yvelines 1768 – Wetzlar, Allemagne 1797). Entré dans les Gardes françaises(*) en 1784, il fut licencié avec son régiment en août 1789. Nommé sergent dans la Garde nationale parisienne, il fut promu lieutenant en 1792 et nommé général de brigade après s’être distingué à la bataille de Hondschoote, dans le Nord, du 6 au 8 septembre 1793 (victoire du général Houchard sur le général autrichien Joseph d’Alvinzy). Promu général de division et placé à la tête de l’armée de Moselle, il connut d’abord un échec devant les Prussiens et les Saxons du général Friedrich Ludwig Hohenlohe et du duc de Weimar, les 28 et 29 novembre 1793, à Kaiserslautern, en Rhénanie-Palatinat. Il vainquit les Autrichiens de Wurmser à la bataille de Wœrth, dans le Bas-Rhin, le 23 décembre 1793. Il réoccupa les lignes de Wissembourg, débloqua Landau le 28 décembre et pénétra dans Spire. Il fut cependant dénoncé par Pichegru comme suspect et on l’emprisonna pendant plus de six mois. En 1794, il put reprendre son commandement et on l’envoya en Vendée. Il vainquit 3 000 Anglais et émigrés français commandés par le comte Joseph de Puisaye et sir Borlasse Warren, le 22 juillet 1795, à Quiberon, dans le Morbihan. Il fut ensuite placé à la tête de l’expédition d’Irlande (décembre 1796) qui fut un échec, du fait d’une tempête. Le 18 avril 1797, à Neuwied, en Rhénanie-Palatinat, il vainquit, au commandement de l’armée de Sambre-et-Meuse, les Autrichiens du général Latour. Il fut nommé ministre de la Guerre en juillet 1797. Il mourut peu après avoir pris le commandement de l’armée d’Allemagne, à Wetzlar, en 1797.

(*) Gardes-françaises : créé en 1563, sous le nom de « gardes à pied », par le roi Charles IX, puis supprimé à la demande des huguenots, le corps des gardes-françaises fut bientôt rétabli ; il avait pour mission essentielle d’assurer la garde du roi et de la famille royale ; en cas de guerre, il constituait une troupe d’élite.

Bibliographie :

  • E. Bergounioux, Essai sur la vie de Lazare Hoche (1852) ;
  • Cl. Desprez, Lazare Hoche d'après sa correspondance et ses notes.
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