Version mobile

 

logo-histoire-de-guerre

MAGENTA


MAGENTA. Ville d’Italie, en Lombardie (province de Milan). Victoire des Français, commandés par le maréchal François-Certain Canrobert, le général Marie-Edme-Patrice-Maurice de Mac-Mahon et le général Joseph Vinoy, sur les Autrichiens, commandés par le général hongrois Ferencz Gyulai, comte de Maros-Németh et Nádaska, commandant en chef de l’armée d’Italie, le 4 juin 1859, durant la campagne d’Italie. Le comte Édouard de Clam-Gallas, commandant le 1er corps d’armée autrichien, disposait au total de 30 000 hommes mais arriva trop tard sur le champ de bataille. Le général français Charles-Esprit Espinasse périt dans la bataille d’un coup de feu. Le comte de Mac-Mahon, commandant le 2e corps, qui fut fait par Napoléon III maréchal de France et duc de Magenta deux jours après la bataille, s’y distingua. Le général Auguste-Étienne Regnault, ou Regnaud de Saint-Jean-d’Angély, y conquit son bâton de maréchal. Le général Adolphe Niel, futur maréchal, commandait le 4e corps. Le général Emmanuel-Félix de Wimpffen participa à la bataille à la tête de la brigade des grenadiers de la Garde. Le général Ferencz Gyulai fut destitué après sa défaite. La Garde impériale de Napoléon III se distingua particulièrement lors de cette journée à laquelle participèrent également les généraux La Motte-Rouge, Mellinet, Cassagnolles, Picard, Armand-Alexandre de Castagny, Martimprey, Bonnet Maureilhan de Polhès, Auger, Joseph-Arthur Dufaure du Bessol, qui fut blessé, Desvaux, Frossard, Lebrun, le futur général de division Simon-Hubert Carteret-Trécourt, qui fut blessé, le futur général de division Alphonse-Théodore Lecointe, qui fut blessé, le commandant Joseph-Xavier-Barthélemy Derroja, futur général de division, le futur général de brigade Émile-Armand Gibon, qui fut blessé, le colonel Marie-Louis-Henri Granet Lacroix de Chabrières, qui fut tué, le colonel Jules de Laveaucoupet, futur général, le lieutenant-colonel Pierre-Victor Guilhem, futur général de brigade. Les Français perdirent près de 5 000 hommes, les Autrichiens près de 8 000.

Bibliographie :

  • Raymond Bourgerie, Magenta et Solferino : Napoléon III et le rêve italien, Paris, Économica, 1993 ;
  • Ambrogio Viviani, Magenta 4 giugno 1859 : dalle richerche, la prima storia vera, Magenta, Ed. Zeisciu, 1996 ;
  • Taxile Delord, Histoire du Second Empire, Paris, Londres, New York, G. Baillière, 1876, tome II ;
  • Charles Thoumas, Les transformations de l'armée française : essais d'histoire et de critique sur l'état militaire de la France, Paris, Berger-Levrault, 1887, tome II ;
  • Claude Merle, Dictionnaire des grandes batailles du monde européen, Pygmalion, 2009.
Partager sur :

Réagissez

Rechercher un document sur le site