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TRÉBIE


TRÉBIE (en italien Trebbia). Rivière italienne, affluent rive droite du Pô. Victoire du général carthaginois Hannibal sur les Romains, commandés par le consul Tiberius Sempronius Longus, en automne 218 av. J.-C., lors de la 2e guerre punique. Dans cette bataille, la cavalerie carthaginoise (plus de 10 000 cavaliers) joua un rôle primordial. Magon, frère d’Hannibal, se distingua. Les Romains, qui disposaient de 40 000 hommes, perdirent 30 000 hommes.

Bibliographie :

  • Eugène Talbot, Histoire romaine, Paris, A. Lemerre, 1875 ;
  • Stéphane Gsell, Histoire ancienne de l'Afrique du Nord, Paris, Hachette, 1913-1929, tome III.

Victoire du duc Guy de Spolète sur Bérenger, marquis d’Ivrée et partisan d’Arnulf de Carinthie, roi de Germanie, en 889. À la suite de cette victoire, Guy de Spolète se fit proclamer roi d’Italie et ultérieurement sacrer empereur d’Occident à Rome.

Bataille entre le général Étienne-Jacques-Joseph-Alexandre Macdonald, commandant en chef de l’armée de Naples, futur maréchal, et le feld-maréchal russe Aleksandr Vassilievitch Souvorov (ou Souvarov) le 17 juin 1799. Macdonald résista, avec moins de 30 000 hommes, à l’armée austro-russe de Souvorov (près de 50 000 hommes) pendant trois jours et battit en retraite après lui avoir infligé de lourdes pertes. Souvorov aurait déclaré : “Encore un succès comme celui-ci, et nous aurons perdu la péninsule”. Le général Claude-Victor Perrin, dit Victor, futur maréchal, se distingua dans cette bataille à laquelle participèrent notamment :

  • du côté français : André-Louis-Élisabeth-Marie Briche, chef d’escadron du 11e hussards, futur général de division, le chef de bataillon Henri-François-Marie Charpentier, futur général de division, qui fut blessé, le chef de bataillon François Roch Ledru des Essarts, futur général de division, qui fut blessé et nommé colonel, les futurs généraux de brigade Joseph-François Fririon et Jean-Guillaume-Barthélemy Thomières, le chef d’escadron François-Marie Clément de La Roncière, futur général de division, le chef d’escadron Alexandre-Élisabeth-Michel Digeon, futur général de division, qui fut fait prisonnier, le capitaine Charles-Stanislas Marion, futur général de brigade, le capitaine Jacques Darnaud, futur lieutenant général, les généraux Jean-Baptiste Rusca, François Watrin, Jean-Baptiste Olivier, Joseph-Élie-Désiré Montrichard, le général polonais Jan Henry Dabrowski (ou Dombrowski), au service de la France, et Victor-Léopold Berthier, qui fut fait général de brigade sur le champ de bataille ;
  • du côté austro-russe : le général russe Piotr Ivanovitch, prince Bagration, le général et prince Frédéric-François-Xavier Hohenzollern-Hechingen, le prince Jean-Joseph de Liechtenstein, les généraux Charles Ott, Michael Friedrich Melas, François-Séraphin de Rosenberg, Schweikowski, Frœlich, Wouvermann, le lieutenant général Forster, le général-major Dursheim.

Macdonald dirigea l’armée française sur un brancard alors qu’il avait été assez gravement blessé une semaine auparavant dans un combat devant Modène. Les pertes des deux parties, à peu près égales, s’élevèrent à plus de 12 000 hommes. Les Autrichiens comptèrent dix officiers supérieurs tués et soixante-dix autres blessés ; les Russes eurent trois généraux blessés. Du côté français, Olivier, Victor, Dabrowski, Rusca, Clément de La Roncière et Charles-Louis-Dieudonné Grandjean furent blessés.

Bibliographie : Heinriche von Sybel, Histoire de l'Europe pendant la Révolution française, Paris, F. Alcan, 1869-1888, tome VI.

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