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ARGONNE


ARGONNE. Longue croupe boisée entre la Meuse et l’Aisne, de Mézières à Saint-Mihiel (départements de la Meuse, de la Marne et des Ardennes). L’Argonne, notamment sa partie boisée, a été, après le repli allemand consécutif à la bataille de la Marne du 15 septembre 1914, et jusqu’en 1915, le théâtre d’opérations locales particulièrement violentes et meurtrières auxquelles se rattachent les noms du bois de la Gruerie, du Four-de-Paris, de la Fille-Morte, la Chalade, la Harazée ; après une longue période de calme relatif, une offensive d’ensemble franco-américaine (26 septembre-15 octobre 1918) libéra, à la bataille de Montfaucon-d’Argonne, la totalité de l’Argonne. Les Américains étaient placés sous le commandement de Pershing. Le feld-maréchal Rommel, alors lieutenant dans un régiment d’artillerie, participa aux combats de l’Argonne. La butte de Vauquois, colline située dans le département de la Meuse, au sud-est de Varennes, constitua l’un des principaux sites de la bataille de l’Argonne ; position fortifiée des Allemands, elle fut reconquise par les 31e et 76e régiments d’infanterie entre le 1er et le 4 mars 1915, après quatre assauts infructueux, et résista ensuite à toutes les contre-attaques allemandes.

Bibliographie :

  • Yves Buffetaut, La Guerre en Argonne, Louviers, Ysec Éditions, 2003, tome II ;
  • Claude Merle, Dictionnaire des grandes batailles du monde européen, Paris, Pygmalion, 2009.
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