Version mobile

 

logo-histoire-de-guerre

OCAÑA


OCAÑA. Ville d’Espagne (Castilla-La Mancha), à l’est de Tolède. Victoire du roi Joseph Bonaparte, du maréchal Nicolas Jean de Dieu Soult, duc de Dalmatie, futur pair de France, futur ministre et futur président du Conseil, et du maréchal Édouard-Adolphe-Casimir Mortier, duc de Trévise, futur pair de France, futur ministre et futur président du Conseil, le 18 novembre 1809, sur les Espagnols commandés par le général Areizaga. Participèrent notamment à cette bataille :

  • le général de division Alexandre-Antoine Hureau de Senarmont qui, avec une batterie de trente pièces de canon, foudroya le centre espagnol ;
  • le général de division François-Louis Dedon ;
  • le général François-Horace-Bastien Sébastiani de La Porta, futur maréchal et futur ministre des Affaires étrangères, qui, avec sa cavalerie, mit la droite espagnole en déroute ;
  • le général Marie-Victor de Fay, marquis de La Tour Maubourg, qui, avec sa division de dragons, acheva la déroute totale de l’armée ennemie ;
  • Jean-Baptiste Corbineau, futur général de cavalerie ;
  • le général de brigade Léopold-Sigisbert Hugo (le père de Victor Hugo) ;
  • le général de brigade André-Louis-Élisabeth-Marie Briche, futur général de division ;
  • le colonel François-Beaudin Berge, futur général d’artillerie et futur lieutenant général ;
  • le colonel François-Louis Bouchu, futur général d’artillerie ;
  • le lieutenant-colonel David-Henri Chassé ;
  • le futur général de division Michel-Sylvestre Brayer ;
  • le futur général de brigade Vital-Joachim Chamorin ;
  • le colonel Thomas-Jean-Julien Chassereaux, futur général de brigade, qui fut blessé ;
  • les généraux Christophe-Antoine Merlin, Édouard Milhaud, François-Pierre-Alexandre Chauvel et Jean-Baptiste Girard ; ce dernier fut blessé.

Les Espagnols disposaient de 55 000 hommes, dont 7 000 de cavalerie, et d’une nombreuse artillerie. Les Français (moins de 30 000 hommes) firent 20 000 prisonniers, dont trois généraux, et prirent quarante-six pièces de canon, 26 000 fusils et trente-deux drapeaux. Les Espagnols eurent plus de 12 000 hommes tués. Les Français eurent environ 1 500 hommes hors de combat. Don Manoel Freyre, colonel espagnol, futur général, se distingua particulièrement lors de cette bataille.

Partager sur :

Réagissez

Rechercher un document sur le site